Chaque bois de pins est comme un sanatorium naturel, aussi un salon
de musique… une chambre, une vaste cathédrale de méditation (une
cathédrale sans chaire, par bonheur) ouverte à tous les vents, mais par
tant de portes que c’est comme si elles étaient fermées. Car ils y
hésitent.
Ô respectables colonnes, mâts séniles !
Colonnes âgées, temples de la caducité.
Francis Ponge Le carnet du bois de pins (extrait)
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