
mardi 6 décembre 2011
mercredi 30 novembre 2011
La grande arnaque de la crise
Quelle crise ?
C’est quoi ce mot qui sort de la bouche de tous ceux qui disent ce con leur dit de dire.
Journalistes inconscients et «inscients» qui lisent leur prompteurs devant des milliers de personnes avec cet air de suffisance du «moi-je-sais». Ou ces politiciens qui cachent leur incompétence, voire leur lâcheté derrière ce mot.
Il n’y a de crise que parce qu’on dit qu’on est en crise.
Moi je ne suis pas en crise, je n’en ai pas envie. Je regarde autour de moi.
Je vis tous les jours avec des entreprises que je cotoie, que ce soit dans des domaines aussi variés que la médecine, le commerce de l’huile d’olive, le théâtre, les voyagistes, le bâtiment (on voit des grues partout), les imprimeurs, le graphisme bien sûr, qui fonctionnent bien, qui font des bénéfices, sans parler des commerçants qui se gavent, et tant mieux pour eux, avec les cadeaux de noël…
Oui les agriculteurs ont des difficultés, certaines professions aussi mais ce n’est pas nouveau ni du à la «crise».
Ceux qui disent «crise» sont ceux qui veulent la provoquer pour en profiter et nous y faire croire pour mieux nous faire accepter «l’austérité», car bien sûr c’est de notre faute cette crise, nous sommes trop dépensiers et ne payons pas assez d’impôts, sommes trop endettés, ne travaillons pas assez ou sommes trop souvent malades, partons trop jeunes à la retraite… Voilà la cause de la crise disent-ils, relayés par les journalistes les plus cons c’est-à-dire ceux qui sont les plus en vue et les plus souvent écoutés et qui finissent par y croire eux-mêmes à cette crise fantôme.
Il n’y a pas de crise. Qu’on se le dise, qu’on regarde autour de nous et il n’y aura plus de crise.
Christian Debanne
vendredi 25 novembre 2011
La grande arnaque de la démocratie
…Pendant ce temps, le chômage chronique interdisait toujours aux ouvriers européens d’élever plus de deux enfants rachitiques à la fois ;
pendant ce temps, les gouvernements refusaient de lutter contre le taudis, faisant judicieusement remarquer qu’il valait mieux que la bombe atomique démolît des taudis que des palais de lumière et de salubrité ;
pendant ce temps, les gouvernements socialistes, appelés une fois de plus au pouvoir par des électeurs acharnés, pleuraient d’affolement sur le sein de leurs épouses et perdaient le sommeil, ne sachant plus que faire pour se faire pardonner :
dissoudre le parti communiste, encourager les trusts, réduire les salaires,
ou bien pouvaient-ils espérer de passer inaperçus jusqu’aux prochaines élections,
en promettant de ne rien faire et de ne toucher à rien ?
Pendant ce temps, la terre était ronde, elle tournait, et l’humanité était une chenille géante, jetée sur le dos et tournant avec la terre ;
elle agitait désespérément ses deux milliards de pattes* farouches et impuissantes et son rêve était un humble rêve d’infirme :
pouvoir se lever un jour et marcher, sans peur, marcher !
Au lieu de demeurer ainsi prostrée, à agiter furieusement ses pattes, à tourner avec la terre.
* texte écrit en 1945, extrait de «Tulipe» par Romain Gary
mercredi 23 novembre 2011
vendredi 18 novembre 2011
lundi 14 novembre 2011
BON
4 questions posées par un français qui travaille bien tous les jours,
qui produit des richesses de la compétence et de l’emploi,
qui n’a pas de dettes et qui n’est pas en crise,
qui est plutôt bien vu dans sa profession même si elle n’a pas de système de notation et ce depuis 1980.
On (les médias, les politiques) parle de :
- La dette :
À qui ?
Mais à qui doit-je cet argent ? À deux ou trois grands financiers privés, sinon à qui ?
L’argent emprunté n’existait d’ailleurs sûrement pas à l’époque de l’emprunt.
Que se passerait-il si la banque de France remboursait la dette ?
Est-ce que l’inflation empêcherait la croissance ?
- Les taux d’intérêt
Comment sont-ils fixés ? Démocratiquement ?
(Ah la démocratie! Autre chapitre dans le grand livre «Prend-moi pour un c…»)
Quel mécanisme fait augmenter les taux d’intérêt ?
Qui pourrait décider que ces intérêts ne sont pas dus ?
Quelle politique pourrait avoir le moindre contre-pouvoir face aux marchés financiers ?
- La notation
quels critères ?
Sont-ce eux qui nous jugent, nous notent sur notre production, notre excellence quotidienne ?
Nous travaillons bien, ça va.
S’ils sont riches qu’ils le restent, c’est bien, mais sans nous appauvrir
par des mécanismes occultes et sûrement illégaux.
- La crise
Crise de quoi ?
Les ressources sont les mêmes, nous sommes plus nombreux à travailler
donc à produire plus de richesses et de technologie.
Ce n’est pas un gâteau que l’on se partage, chacun produit sa part.
Où est ce gâteau qui logiquement doit grossir ?
Christian Debanne
samedi 12 novembre 2011
dimanche 18 septembre 2011
jeudi 1 septembre 2011
jeudi 25 août 2011
mercredi 8 juin 2011
mercredi 18 mai 2011
Illustrations

LE CAROSSE INUTILE
Le soir du grand bal, la bonne marraine,
Qui avait longtemps travaillé chez Dior,
Fit de deux chiffons une robe à traîne
D’un goût infini, toute brodée d’or.
Mais, entre sa machine à laver la vaisselle
Et son frigidaire, en son antre blanc,
La pauvre Cendrillon sanglotait de plus belle,
Dans sa belle robe, en se lamentant :
«Mes sœurs préférées ont une voiture,
Elles sont parties en quatre-chevaux;
Les taxis font grève; avec ma coiffure
Et ma robe d’or, irai-je en métro ?»
«C’est bien, dit la fée, qu’à cela ne tienne;
On n’a pas toujours fée comme marraine;
Trouve une citrouille et dix-neuf souris;
Ta dix-neuf chevaux, marque américaine,
Sera bientôt là. Maintenant, souris!»
(Ravalant sa peine,
Cendrillon se fit un léger raccord,
Redevint jolie.) Mais ce qui fut fort
Ce fut, étant donné les progrès de l’higyène,
De trouver dix-neuf souris dans le Seizième.
Il fallut aller jusqu’au quai aux Fleurs.
POur la citrouille aussi on eut quelques malheurs
Enfin on en trouva, Dieu merci, en conserve.
Une fée marraine, il faut que ça serve
Un soir de bal à l’Opéra!
Pauvre Cendrillon! Pauvre petit rat,
Qui n’avait pas tout, malgré son toutou
Sa télévision, sa belle cuisine,
Et son barbecue (on prononce quiou),
Ce qu’on dit qu’il faut dans les magazines
Aux petites dames pour être elles-mêmes…
Tout ça pour trois sous.
(Soyez ingénieuses : faites tout vous-mêmes!
Fouilez le grenier.
Vous en avez un ? Ce bon vieux panier,
Deux coups de peinture
Le tour est joué :
C’est une commode.)
(On n’avait pas pu dénicher de rat :
Elle conduisait.) Mais vers l’Opéra,
Commença bientôt l’affreuse aventure.
C’est très beau d’aller à un bal paré,
D’avoir tout ce qu’on pouvait désirer,
Une robe à traîne
Une fée marraine
Des souliers dorés :
Il faut se garer.
La pauvre Cendrillon jusqu’à minuit sonnant
L’heure prévue, hélas! pour le prince charmant,
Prise au labyrinthe sournois des rues obscures;
Tourna et retourna sans quitter sa voiture.
Sens interdit; les clous; jours pairs et jours impairs;
En pleurs, son fard coulant, cernée par des patrouilles,
L’aube pointait, lorsqu’étouffant de gros sanglots,
Elle téléphona de Richelieu-Drouot
A sa marraine : «Rechangez-la-moi en citrouille!»
Jean Anouilh
mardi 10 mai 2011
lundi 9 mai 2011
DÉDICACES

Bonjour,
En attendant la sortie du Tome 3 - La Route du Temps - en octobre prochain,
Je vous invite à une nouvelle séance de dédicaces à
Au plaisir de vous retrouver
Bien amicalement
Sylvie Molinari & Christian Debanne